Mme Soubieux

Mon petit garçon Matéo, âgé aujourd’hui de six ans et demi a été diagnostiqué « autiste léger » à deux ans et dix mois au CRA de TOURS (37000).

Après un parcours laborieux et épuisant, nous avons pu mettre en place un suivi thérapeutique, à savoir deux séances par semaine de psychothérapie psychanalytique, combinées à un suivi orthophonique bihebdomadaire et un suivi en psychomotricité hebdomadaire, sans oublier les rencontres à l’école.

Matéo est scolarisé en grande section de Maternelle et il est accompagné de deux AVS : il y a un PPS (Projet personnalisé de Scolarisation) et des réunions ont lieu avec tous les intervenants : Education Nationale, AVS, les thérapeutes et les parents.

Mais en dehors de ces réunions, des temps de réflexion sont organisés soit à la demande des parents, soit à celle de l’institutrice ou des AVS, soit à celle de la Psychanalyste ou des autres thérapeutes afin de comprendre les réactions de Matéo, de pouvoir se concerter et échanger pour mieux comprendre les besoins de Matéo.

Les séances de psychothérapie sont très importantes pour mon fils mais également pour moi : elles me permettent de comprendre le pourquoi de certaines réactions de Matéo, la psychanalyste me donne un sens que je ne pourrais pas comprendre sans son aide. Elle me fait voir la vision du monde de Matéo qui est toute autre que la mienne, me donne des explications et un accompagnement pour aider Matéo à sortir de cette « bulle ».

Je tenais à démontrer les bienfaits et les valeurs positives de la psychothérapie qui se fait entre moi-même, Matéo et sa psychothérapeute.